mardi 29 janvier 2013

Où s'installer?

Petite parenthèse dans la chronologie des démarches pour répondre à la fameuse question: exercice libéral ou salarié? où s'installer? quelles régions?
Je ne parlerai que de l'exercice libéral, car je ne connais pas assez le salariat, d'autant que je suis pas française.
N'ayant pas d'endroit de prédilection, je pouvais m'installer un peu n'importe où. Je voulais rester près de la Belgique, mais à part ça, je n'avais d'autres critères que la garantie d'avoir du travail.

Alors, première question: où? L'ARS de chaque région publie sur son site internet une carte de zonage des orthophonistes en les classant en 5 catégories de très sous-dotée à sur-dotée. Une aide est apportée à tout orthophoniste s'installant en zone très sous dotée: prise en charge d'une partie des cotisations d'allocations familiales et aide financière de 1500 euros si installation et 300 euros si déménagement, par an, pendant 3 ans. Aide non négligeable donc... Ajoutée à cela la garantie d'avoir une patientèle complète assez rapidement, vu que très peu d'orthophonistes.
Un autre moyen de "choisir" un endroit est d'écrire aux mairies. Certaines d'entre elles apportent des aides (enveloppe, aide pour trouver un logement, place en école pour son enfant, etc) aux orthophonistes qui s'installent dans leur commune.
Quoi qu'il en soit, personnellement, j'avais appelé les orthophonistes aux alentours de l'endroit choisi, pour leur demander s'il y avait du travail pour une ortho supplémentaire.

Après, s'en suit la question: seule, en collaboration, une cession? Je suis passée par les 3 étapes dans ma réflexion :
- en collaboration: l'avantage est qu'on n'est pas toute seule, surtout dans mon cas où j'arrive dans un nouveau pays, d'autant plus que quand on s'installe, on a beaucoup de questions. De plus, souvent, les autres orthophonistes du cabinet ont une liste d'attente, donc l'assurance d'avoir du travail rapidement. Le problème évidemment, c'est qu'il faut payer une rétrocession de ce que l'on gagne. L'autre problème est qu'il existe des collaborations qui ne se passent pas super bien, et on ne sait jamais où on tombe. Et vu que je n'avais aucune envie de payer une rétrocession toute ma carrière, mieux vaut se lancer directement toute seule.
- une cession (donc un rachat de patientèle existante, d'une orthophoniste qui déménage ou arrête) : l'avantage c'est qu'on a un temps plein tout de suite, avec des patients qui sont déjà en cours de prises en charge, et une personne à qui poser toutes ses questions. Le problème est qu'il faut le plus souvent la racheter. Mais je trouvais cela plus avantageux de payer une cession sur quelques mois, plutot qu'une rétrocession pendant des années. Mais c'est un point de vue tout à fait personnel.
- seule en cabinet: l'avantage c'est la liberté totale, comme tout indépendant. Le risque, c'est de ne pas avoir de patients tout de suite. Ceci dit, en s'étant renseigné auprès des autres orthos et installé dans une région très sous-dotée, c'est un risque peu élevé.

Mon point de vue est assez orienté vers la nécessité d'avoir un temps plein assez vite, tout simplement car je déménage avec toute ma famille, et étant la seule personne qui travaille, n'ayant pas beaucoup d'économie, il me fallait un revenu rapidement.

mardi 15 janvier 2013

Inscription dans un organisme de sécurité sociale

Je suppose que pour les français déjà français, cette étape est plus rapide que cela ne l'a été pour moi, mais quand même une précision importante:
pour pouvoir s'inscrire auprès d'un organisme de sécurité sociale, déclarer son RIB et ainsi pouvoir être remboursé de ses prestations de soins, il faut prendre rdv. A titre informatif, quand je suis arrivée comme une fleur pour déclarer ma situation au bureau de la CPAM, ils m'ont donné rdv 4 semaines plus tard...
Pour pouvoir s'inscrire dans un organisme de soin, il faut fournir:
- son diplome et son équivalence
- sa fiche/attestation ADELI
- son formulaire de demande de Carte Professionnel de Soin, fourni par la DTARS avec la fiche ADELI.
- son RIB pro
- une pièce d'identité
- livret de famille, ou extrait d'acte de naissance si comme moi vous êtes belge.

L'organisme vous enverra alors votre Carte Professionnel de Soin pour pouvoir télétransmettre, ou vos feuilles de soins pour permettre aux patients d'être remboursés.